Certains d’entre nous le pratique peut-être déjà mais ne le savent pas encore, le plogging est un sport qui consiste à courir ou à marcher tout en ramassant les déchets que l’on croise sur notre route.
L’idée même de collecter les déchets pendant la promenade n’est pas nouvelle, de nombreux citoyens se mobilisent depuis des décennies pour notre planète. Mais dans notre monde moderne tout est affaire de marketing, pourtant lorsque celui-ci est favorable à notre santé et à notre environnement pourquoi le bouder ?
Littéralement, le terme de plogging est la contraction de « plocka upp » qui signifie ramasser en suédois et de jogging. Le concept n’est pas très compliqué : il consiste à se munir de gants, d’un sac poubelle et à partir courir ou faire de la marche.
Se faisant, l’adepte de ce sport sollicite tous les muscles du corps. Parfaits pour se muscler les jambes et fessiers, et des changements d’allures, intéressant pour le cardio, on muscle ses abdominaux en se penchant et aussi ses bras en portant les déchets récoltés. Surtout, en dehors des bénéfices physiques, le plogging permet de faire un geste pour la nature en nettoyant son lieu d’entrainement.
Ce concept s’est développé en Suède à partir 2016, avant d’être popularisé en France grâce à Run Eco Team, une application créée par Nicolas Lemonnier, un ostéopathe nantais sensible à la cause environnementale. Son application a été repérée et partagée sur les réseaux par le cofondateur de Facebook Mark Zuckerberg, ce qui lui a conféré une réelle visibilité dans le paysage des applications dédiées à la course à pieds.
Malgré le pessimisme ambiant et une tendance nationale à l’autoflagellation, toutes les mobilisations payent, qu’elles soient citoyennes, gouvernementales ou autres. En 2020, la France est en effet classée cinquième pays le plus performant au monde par l’Indice de performance écologique de l’université de Yale, derrière le Danemark, le Luxembourg, la Suisse et le Royaume Unie.