L’AMIANTE: IDENTIFICATION, RECONNAISSANCE, COLLECTE, TRAITEMENT

La quantité de déchets amiantés traitée est estimée à environ 300 000 tonnes par an.

L’amiante est un minéral à contexture fibreuse résistant à l’action du feu, interdit depuis le début de l’année 1997. Il en existe deux variétés (la serpentine et les amphiboles). L’amiante-ciment compte pour 90% dans l’utilisation de ce matériau, notamment dans le secteur du bâtiment.

L’amiante fut principalement employé pour les tôles de couverture, les plaques de bardage, les tresses, les mitrons de toiture, les conduits en amiante ciment, les joints de fenêtres, les revêtements de sol en dalles ou en lé, les calorifugeages, etc.
L’inhalation prolongée de fibres d’amiante provoque des maladies avec atteintes non tumorales ou tumorales (asbestose ou fibrose interstitielle diffuse, pleurésies, mésothéliome, cancer broncho-pulmonaire, etc.). La crocidolite et l’amosite sont les deux formes d’amiante les plus dangereuses.
Les fibrilles contenues dans les fibres d’amiante sont 2000 fois plus petites qu’un cheveu. Les risques sont principalement liés à l’inhalation des fibres libérées par les matériaux.

Il est difficile de repérer à l’œil nu la présence d’amiante de manière certaine. Celle-ci peut en effet être contenue dans des matériaux à l’aspect similaire.
Quelques pistes peuvent être néanmoins explorées : liseré noir indiquant la période de fabrication de la plaque sous tuile et attestant de l’absence d’amiante, année de construction, présence sur les éléments considérés de la mention NT (New Technology), qui prouve l’absence d’amiante. Son aspect fibreux est souvent mis en avant mais les fibres ne sont pas nécessairement apparentes. Il en va de même pour l’aspect gaufré en « nid d’abeilles ».

Le stockage des déchets amiantés en installation de stockage des déchets dangereux (ISDD) est la solution la plus répandue, mais des innovations voient le jour. Certaines techniques permettent désormais de transformer les fibres en sous-produits valorisables, par le biais notamment de l’inertage ou de la vitrification. Le déchet est transformé en une sort de roche pouvant être utilisé comme granulat, notamment en sous-couche routière.

 

Localisation de l’amiante dans les logements

Précautions à prendre pour toute manipulation d’amiante (libre ou lié) :
Au cours de travaux de bricolage, vous risquez d’être exposé à l’amiante, alors protégez-vous et protégez les autres !

De manière générale, dès lors que vous entreprenez des travaux (perçage, ponçage, etc.) pouvant générer des poussières, il est recommandé :
– de porter un masque jetable de type FFP3,
– de porter une combinaison jetable,
– de porter des gants,
– d’humidifier les matériaux tout en veillant à mener les travaux en toute sécurité,
– de démonter les pièces sans les casser,
– de placer vos déchets dans des sacs étanches avec la mention « amiante » et éliminez les dans les filières adaptées, conformément à la législation,
– de privilégier le transport en remorque en s’assurant que celle-ci soit bâchée.
Le travail terminé, lavez-vous soigneusement sous la douche.

Attention, l’intervention directe par des particuliers sur des matériaux amiantés doit être exceptionnelle et limitée.
Pour des travaux importants, il convient de faire appel à des entreprises qualifiées.

Le Sirtom n’accepte pas ce déchet dans ses déchetteries.

La liste des entreprises spécialisées est disponible sur les pages suivantes :

– AFNOR certification : https://cdn.afnor.org/download/produits/FR/SMS001.pdf
– QUALIBAT : https://www.qualibat.com/get-pdf?file=ListeDGT.pdf

Vous trouverez également les points de collecte de l’OCAB sur : https://oca-batiment.org/reseau-points-de-collecte/

 

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