Réunis au Japon les 15-16 juin 2019, les ministres de l’Environnement du G20 ont validé les grandes lignes d’un plan visant à réduire le nombre de déchets plastiques dans les océans.
Un plan existe désormais au niveau du G20 afin de lutter contre la pollution au plastique en milieu marin.
La réunion des chefs d’États et de gouvernements du G20 Une réunion des ministres de l’Environnement du G20 les 15-16 juin a abouti sur un document, non contraignant, censé mieux coordonner les efforts des différents pays en matière de lutte contre les déchets plastiques.
Il appelle les gouvernements du G20 à coopérer afin de promouvoir une approche globale au problème de la pollution des océans aux déchets plastiques, prenant en compte le cycle de vie tout entier des produits en plastique.
Les États devront également fournir des rapports sur les actions mises en place, échanger sur les meilleures pratiques et améliorer la surveillance scientifique ou les méthodes d’analyse du phénomène.
Déchets plastiques : le Japon continuera à impulser la coopération sur le sujet : « Je suis content que nous tous, y compris les pays en voie de développement, ayons réussi à mettre sur pied ce cadre commun », a déclaré Yoshiaki Harada, le ministre japonais de l’Environnement, lors de la conférence de presse qui a suivi les deux jours de réunion. Le Japon continuera d’ailleurs à impulser la coopération internationale en la matière lors du « Dialogue sur l’efficacité énergétique » du G20 programmé pour l’automne 2019.
Des ONG comme Greenpeace ont salué un premier pas mais ne cachent pas leur préférence pour un texte (et des règles internationales) contraignant qui fixerait un agenda précis et des objectifs clairs comme ceux de l’Accord de Paris.
La réunion des 15-16 juin 2019 fait suite au sommet du G20 de Hambourg en 2017, où les pays de ce « club » élargi ont adopté un « Plan d’action contre les déchets en milieu marin ». Un deuxième pas donc toujours aussi timide face à un enjeu de taille !