Brûler ses végétaux à l’air libre est une pratique ancestrale qui est devenue depuis peu, interdite. Il est en effet plus dommageable pour la santé de brûler des déchets verts que de les amener à la déchetterie, même s’il faut faire une vingtaine de kilomètres avec une voiture diesel.
La France fait l’objet d’un contentieux européen pour non-respect des normes de concentrations en particules dans l’air. L’Etat a réagi en prohibant les feux dans nos jardins.
Outre la gêne pour le voisinage et les risques d’incendie que ce type d’activité engendre, cette pratique contribue à la dégradation de notre environnement. En France, la mauvaise qualité de l’air en particules cause 42 000 décès prématurés par an, réduit de 5 à 8 mois l’espérance de vie et est à l’origine de pathologies pulmonaires et cardiovasculaires chez des milliers de personnes.
Sachez que brûler 50kg de déchets verts émet autant de poussières que :
-37900 km parcourus en voiture essence récente
-9800km pour une voiture diesel récente
-70 trajets aller-retour vers la déchetterie (base de 20km)
-3 mois de chauffage d’un pavillon avec une chaudière à fioul performante
Nous vous rappelons que les déchetteries du SIRTOM de la région d’Apt accueillent gratuitement vos déchets de jardin. Pour toute information supplémentaire sur les horaires, vous pouvez consulter dès à présent la rubrique « Déchetterie – Collecte sélective » de notre site internet.
Lorsque l’on a une grande quantité de déchets verts à éliminer et qu’une petite voiture genre FIAT 500 ou TWiNGO pour faire le transport en de nombreux voyages exténuant pour des personnes âgées ne serait-il pas possible de mettre à disposition des usagers des bennes ( une par quartier suffirait ) pour collecter au printemps et à l’automne les déchets verts. En plus les bennes étant ouvertes à l’arriére cela permet un accès facile pour déposer sans danger les reliquats de tonte et de taillage. Cela se fait dans des communes du tarn comme CASTRES.
Bonjour,
Suite à votre message, nous avons contacté l’agglomération Castres-Mazamet qui nous a confirmé le succès de cette opération auprès de la population. Dans nos recherches nous avons eu aussi écho d’autres expériences et de certaines complications (en Alsace par exemple). Ce type d’action peut en effet générer des dépenses importantes pour la collectivité et donc pour le contribuable. Les bennes contiennent parfois beaucoup « d’erreurs » de tri (volontaires ou non…) et ne sont pas recyclables. D’autre part le dispositif est certes utilisé par les personnes âgées que vous mentionnez mais aussi par l’ensemble de la population ainsi que les professionnels.
Le SIRTOM est bien conscient des difficultés que rencontrent certains habitants. C’est dans cette optique que la collectivité a engagée un lourd investissement afin de déployer son réseau de déchetteries et l’ouverture il y a trois ans d’un nouveau site sur la commune de Viens. Sur Apt, la déchetterie a été équipée d’un broyeur plus performant afin de réduire les pannes et le temps d’attente.
Toutefois nous désirons creuser l’idée que vous nous avez suggérée. Un estimatif des coûts d’équipement et de personnel sera très prochainement chiffré et la proposition sera ensuite débattue.
Nous nous efforçons de fournir un service public de qualité sans omettre l’aspect financier de nos décisions.
Dans l’immédiat, il existe des solutions alternatives à la déchetterie pour valoriser les déchets verts comme le compostage domestique. Vous avez la possibilité de commander un bac individuel auprès de nos services afin de diminuer vos apports en déchetterie. Le SIRTOM de la Région d’Apt souhaite approfondir cet axe en développant sur son territoire le compostage de quartier. Pour les habitants volontaires vivant dans des lotissements, hameaux… n’hésitez pas à nous signaler votre désir de participer à ce nouveau dispositif.
Bien Cordialement,
Bonjour,
il est intéressant d’avoir un comparatif chiffré de ce que représente 50kg de déchets végétaux brûlés en matière de poussières émises. C’est plus parlant, plus impactant, notamment pour les particuliers. Cela dit, pouvez-vous m’indiquer vos sources dont sont tirés ces chiffres, s’il vous plaît?
Cordialement,
Bonjour,
les chiffres nous ont été transmis par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie).
Les études d’impacts du brûlage de 50 kg de déchets à l’aire libre ont été réalisées par l’association Lig’Air chargée de la surveillance de la qualité de l’air en région Centre.
Vous retrouverez ces différents éléments sur la plaquette d’information suivante :
http://www.centre.ademe.fr/sites/default/files/files/DI/D%C3%A9chets/plaquette-brulage-dechets-verts.pdf
Espérant avoir répondu au mieux à votre demande,
Sincères salutations